Avant de commencer un chantier….

  • Je signe un contrat de Travaux forestiers (ou d’achats de bois)
    • Rédigé par l’entreprise ou le donneur d’ordre, il doit mentionner la nature de la prestation, le volume, le prix, les délais de paiement et toutes autres précisions importantes, le recours à un sous-traitant doit être indiqué. De même, la sous-traitance doit faire l’objet d’un contrat de prestation. Le modèle en téléchargement est très simple, PRO ETF peut fournir ses modèles améliorés sur demande aux adhérents(même en cahier triplicata)
  • Je prends note de la fiche de chantier (et je la diffuse à mes salariés, et sous-traitants).
    • Rédigée par le donneur d’ordre (ou à défaut par l’entreprise, plusieurs modèles existent). En rappelant brièvement la nature des travaux, ce document doit indiquer la localisation, les voies d’accès, les sources de nuisances et dangers potentielles pour les intervenants. La liste peut vite être exhaustive sur ces points de vigilance: cours d’eau, lignes électriques, parasites, absence de place de dépôt, sentiers de randonnée, etc…(l’employeur veille à ce qu’un exemplaire de cette fiche soit disponible en permanence sur le chantier)
  • Je déclare mon chantier forestier:
    • En ligne directement et facilement sur le site PRO ETF (en fonction de mon adhésion).
    • Auprès de la Dreets et de la commune concernée en utilisant le formulaire fourni avec la circulaire.
    • Je déclare uniquement mon chantier s’il fait plus de 4 hectares en sylviculture, plus de 100m3 en abattage manuel et plus de 500 m3 en débardage (ou abattage mécanisé). Mais attention, en relisant correctement la réglementation, on s’aperçoit qu’un débardeur qui travaille en même temps qu’un bûcheron sur une coupe de plus de 100m3 doit lui aussi faire une déclaration de chantiers.

En cas d’accident sur un chantier, ce sont les premiers documents que les services de la Dreets demanderont.

Globalement, il faut appliquer toutes les dispositions du dernier Décret Hygiène et Sécurité sur les chantiers forestiers et sylvicoles. Nous nous efforçons de rappeler sur cette page quelques grandes lignes.

Autre rappel réglementaire (et de bon sens), sur un chantier forestier :

  • Les intervenants portent des EPI (pantalon anticoupures, chaussures anticoupures, casque de bûcheronnage et vêtements à haute visibilité) quand l’activité le nécessite.
  • Les intervenants ont de l’eau à disposition.
  • Une trousse de secours et à disposition sur le chantier.
  • Tous les intervenants doivent posséder le brevet SSTA (sauveteur secouriste du travail)1
  • Les intervenants doivent posséder un moyen de communication permettant une bonne organisation des secours (vérification de la couverture téléphonique, fourniture de DATI,…
    • La premiere démarche utile sera d’aller sur geoportail pour indentifier les points de rencontres des secours les plus proches du chantier. Il est possible également de télécharger cette application permettant de télécharger les cartes avant d’aller sur une zone sans couverture téléphonique.

(contrairement à une légende tenace; le port des EPI est obligatoire pour le chef d’entreprise individuel travaillant seul, sans salarié, ni associé. En cas d’accident, la MSA pourra mettre sa responsabilité en cause et lui refuser des indemnités ou autres).

Avec des salariés…

(page en évolution permanente)

Que ce soit avec le premier salarié, ou les prochains:

  1. Décret n° 2016-1678 du 5 décembre
    2016 ↩︎